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La saison 2018 est lancée. 

 

Retrouvez nous sur le marché de Saint-Mihiel tous les samedis matins, avec nos légumes de saison biologique, nos aromates et nos bocaux. 

 

Nous vous préparons quelques surprises pour la saison, pour nous croiser plus souvent que seulementles samedis matins. 

 

On ne vous en dis pas plus pour le moment, mais bientôt ! 

 

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Ouverture de la saison avec un article dans l'Est Républicain

SAINT-MIHIELDes maraîchers en lien avec la nature

Faire un métier et vivre un mode de vie en lien avec la nature, tel était le rêve d’Anaïs et Hadrien qui est devenu réalité ! Ils se sont lancés dans l’agroforesterie et le petit élevage dans le but de faire du local et du bio.

Anaïs et Hadrien, deux sympathiques trentenaires venus des terres mosellanes, sont de retour le samedi sur le marché de Saint-Mihiel pour proposer leurs produits maraîchers. Mesclun, roquette, moutarde, épinards… Du local, du bio et du bon !

« Mon contrat de manager avait pris fin chez KFC, je me retrouvais sans travail, Hadrien lui, bûcheron de formation, bossait en interim comme cariste », raconte Anaïs. On s’est dit que quitte à être pauvres, autant choisir un métier et un mode de vie qui nous plaît, en lien avec la nature, avec une démarche écologique » ajoute-t-elle.

C’est partant de ce constat que leur projet a pris forme. Bien qu’avouant « n’avoir auparavant aucune base », et après avoir « lu tous deux de nombreux ouvrages et beaucoup appris », Anaïs reprend une formation, « BP REA Maraîchage Biologique » près de Metz pendant près d’un an et suit plusieurs stages. À la même période, le jeune couple trouve sur « leboncoin » un hectare et demi de forêt à acheter sur la route du bois d’Ailly pour y faire de l’agroforesterie et du petit élevage. Le temps de commencer à défricher et d’habituer le sol, la mairie leur propose de cultiver des jardins communaux, avec un bail rural de 9 ans. « Conquis par la Meuse et sa biodiversité » et devenus propriétaires, l’aventure peut alors commencer ici, après avoir quitté leur logement en location à la cité minière de Forbach. « En fin d’année dernière, on proposait des légumes de conservation et des bocaux, cette année, on va se diversifier, on a envie que ça marche » s’enthousiasme Anaïs.

« On veut apporter ce que les gens n’ont pas, faire découvrir des variétés anciennes, des légumes d’autrefois, des petits légumes en bottes, car beaucoup de gens ici font leur jardin. On souhaite aussi montrer qu’avec peu de moyens, on peut faire des choses, on n’a pas envie de se mettre un crédit sur le dos » poursuit-elle. Pas de gros investissements donc, ni de serres. Ils optent pour la permaculture et testent différentes techniques dont le paillage, les rotations, en travaillant uniquement à la main et avec les saisons. Pour produire des légumes sains et qui ont du goût. Sous l’œil curieux d’une dizaine de jardiniers amateurs, dont l’expérimenté Bernard, avec qui ils partagent volontiers quelques conseils… Et une bière à l’occasion.

Lien : https://www.estrepublicain.fr/edition-de-bar-le-duc/2018/05/12/des-maraichers-en-lien-avec-la-nature 

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